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19 novembre 2020

(Re)Panne d'électricité

En ces temps de reconfinement, de couvre-feu et d'autres angoisses, j'ai décidé de vous reproposer ce texte, publié initialement le 14 septembre 2009. En espérant qu'il vous fera rire ! Bonne lecture !!!

 

 

Panne d'électricité

explosion_nucleaire_quadri_v2

 

 

La fête battait son plein. On avait éteint toutes les lumières et chacun rigolait bêtement ou nerveusement. Seuls les chandeliers sur les tables alignées, éclairaient et faisaient vaciller nos faces plus ou moins rougeaudes et hilares, selon l'état d'avancement d'ébriété de chacun. On vivait la dernière minute de l'année et on savait que ça allait éclater dans peu de temps. Un grand « Bonne année général » comme un grand boum au coeur de la nuit allait retentir sur la terre entière. Et on tenait à faire entendre nos voix ! Car soudain, déchaîné et comme délivré, un groupe d'une trentaine de personnes en délire se bisouillera follement avant de finir le foie gras à peine entamé.

Ca y est. Jojo, qui était quand même le plus éméché de tous, avait lancé le compte à rebours :

10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1...

 

Et voilà, bingo. Un hurlement comme une délivrance. Une ronde de bécots sous le regard éberlué des couronnes de gui. Tout ça était bien joyeux et préludait le meilleur à venir. Sauf que.

Jojo a voulu rallumer tous les spots de son living et du fumoir, transformés pour l'occasion en piste de danse. Rien. Plus de courant. Par la baie vitrée, on ne voyait même plus clignoter les guirlandes et autres appareillages électriques sensés décorer les nains de jardins et les façades des quelques maisons alentour. Panne d'électricité générale.

L'année 2050 commençait d'une drôle de façon. On avait l'air fin à se souhaiter toutes les meilleures choses du monde alors que le grille-pain ne pouvait même plus dorer les toasts pour le foie-gras ! Cela ne nous dégrisa pas pour autant. On poursuivit notre java à la lueur des bougies. Quoi de plus naturel finalement, qu'un réveillon aux chandelles ! Et puis, la dinde finissait tranquillement de rôtir au-dessus de la braise d'une gigantesque cheminée, alors... Tout allait bien.
Jojo a rangé sa collection de vieux vinyls et s'est mis à la guitare pour nous faire danser. Bon, il ne connaissait que quatre ou cinq morceaux mais c'était suffisant pour que ça parte dans tous les sens ! Et puis le vieux Léon l'a relayé avec son accordéon. Au petit matin, on en avait plein la musette. On était encore insouciant et béat.

Pourtant après avoir guinché, on a vite déchanté...

_____

 

C'était il y a dix ans... Un souvenir inoubliable. Mais tout ça est si loin aujourd'hui...

On a fini par apprendre que toutes les centrales nucléaires avaient pété les unes après les autres, recouvrant les ondes sonores de l'énorme « Bonne année » qui devait retentir sur la planète bleue, plutôt grise alors... L'électricité s'était envolée comme un courant d'air... A se demander ce qu'on foutait là, encore irradié de bonheur... Un drôle de réveil au lendemain d'un réveillon...

Je rêve souvent de ce temps lointain que les moins de dix ans ne peuvent pas connaître, ce temps où les  vocables, volts, watts et ampères n'étaient pas désuets, où les hommes savaient ce qu'étaient les ohms...

Aujourd'hui, je peux toujours rêver pour mettre ce texte en ligne sur mon blog !

J'ai quand même gardé précieusement et jalousement, mes vieux crayons, mes fusains rabougris - véritables mines de trésor ! - et je continue à griffonner des mots, puis des phrases qui donnent parfois des  histoires, dans des vieux carnets récupérés par ci par là.

Mais, même si la situation est grave, elle n'est pas désespérée ! Il faut voir le bon côté des choses...

Depuis que j'ai quatorze doigts à chaque main et que j'ai trois mains au bout de chacun de mes six bras, j'écris beaucoup plus vite !!!


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11 mai 2020

La musique adoucit les mœurs lorsqu’il y a trop de haine !

 

Tourte

 

Chers amis bonjour et bienvenue au jeu des mille francs belges ! Plein de nouveaux défis aujourd’hui avec des questions noires, jaunes et rouges !

Et tout d'abord une première question noire envoyée par Brice Lecrili qui nous vient d’Anvers...

et je remets ma carte à l’endroit pour vous la lire !

Donc voilà...Qu’est-ce qu’un thérémine et quelle est sa particularité ?

On entend alors le régulier et réconfortant son du triangle joué par l’inimitable André Obey qui connaît si bien cet instrument qu’il pourrait en faire un roman.
Ding ding ding…

- Un médicament contre le covid-19 ?
- ...Non...on est assez loin… quoique... le thérémine peut être un bon remède à la mélancolie en cas de confinement… C’est plutôt bon pour les oreilles si vous voyez ce que je veux dire…
- Un instrument de musique ?
- Oui mais... ?
- médiéval ?
- Non c’est beaucoup plus proche de nous.
- électrique ? électronique ?
- Oui électronique ! Et donc qu’est-ce qu’il a…
- Qui fait des sons... grâce à des mouvements !
- OUI ! Le thérémine de son inventeur Leon Theremin est l’un des instruments électroniques les plus anciens. Il a la particularité de produire de la musique sans être touché par le musicien. Idéal comme écoute pour planer dans son sofa ! D’ailleurs de nombreux artistes l’ont utilisé comme Jean-Michel Jarre notamment ou encore les Pixies.

Et maintenant, passons à la deuxième question. C’est une question jaune. Elle nous vient de Will Rus qui nous l’a envoyée par carte postale virtuelle : Le troène est un arbuste à fleurs blanches très odorantes. Mais pouvez-vous me dire ce que peut désigner encore, un troène ?

Ding ding ding ding…

- Une galère romaine ?
- Ah AH ! Pas du tout !!! On dirait bien que Will Rus vous mène en bateau avec cette question !

Ding ding ding…

- (qu’est-ce qui lui prend à Nico, il se fout de moi ou quoi) Euh...alors restons dans la musique … Un chanteur de folk ?
- Ah AH ! Très bon ! Leonard Trohen !!! Je pense que cela plairait beaucoup à notre ami Will ! Mais hélas, vous refroidissez mon cher !!! Resaisissez-vous !

Ding ding…

(C’est lui qui est dingue, qu’est-ce qui lui prend !)...Ah ça y est je crois que je l’ai !!! Le troène est bien entendu un mot qui comprend au moins trois n !!! Troiène devenu avec le temps troëne puis troène !!!
-  Ah AH AH AH AH !  Dingue ! Dingue ! Dingue ! Ding ! Ding ! Ding ! DING ! DING !!!

C’est alors que je me rendis compte que ce ding qui commençait à me taper sur les nerfs n’était pas le son métronomique et réconfortant du triangle mais bel et bien la sonnerie de mon radio réveil !!!

Je sautai aussitôt de mon lit et allai directement saisir le petit Robert qui se trouvait dans l’étagère du milieu de ma bibliothèque (de mes étagères pour être honnête…). Je l’ouvris et comme vous vous en doutez je cherchai Troène ..................................................

(le temps de trouver la bonne page, pensez-bien que je ne suis pas réveillé!) ...............................................................................................................................................

Zut alors ! Troène n’avait qu’un seul sens ! Ce n’est qu’un misérable arbuste !!!
Décidément le confinement- qui entraîne un surplus d’écoute radiophonique ! - combiné au défi du samedi me fait faire de drôles de rêves !!!

L’illustration est l’oeuvre d’Axel Ruch, extraite ici

 

5 mai 2020

Rester SAUF Alfred, rester SAUF Avec la musique

Détendez-vous… Facile à dire ! Mais quand on a l’impression d’avoir en permanence la mort aux trousses – alors qu’on ne peut plus sortir et qu’on se sent tous comme enchaînés !- on a forcément l’impression que l’étau se resserre. On a des sueurs froides et c’est la psychose dans toute la maison. Il suffit d’avoir quelques soupçons de fièvre pour se dire que sans l’ombre d’un doute, on a chopé le covid-19 ou le Pie 14. Okay, Ils sont bien gentils avec leur relaxation et les oiseaux qui gazouillent guillerets ou les baleines évaporées qui soi-disant chantent, mais se détendre quand on a l’impression de vivre une histoire du grand Alfred, c’est pas simple !

Bon faut dire que je suis à cran depuis quelques temps. Normal à force d’écouter du hard-core-ona, du metal hurlant ou du heavy morbide… Quand j’y pense maintenant, il fallait être complètement dingue… Enchaîner directement avec une séance de relaxologie animé par popol le rossignol et ugo le cachalot, c’est un peu faire le grand écart ! Non, il faut que je passe d’abord par un sas de décompression, de déconfinement si j’ose dire…

Je décide donc de quitter youtube et la chaîne relax au logis avec max et lili, et fouille dans mes vieux vinyles…

Je crois que j’ai trouvé ce qu’il me fallait. Alors que le trente centimètres crépite de plaisir, sillonné par le diamant de ma chaîne w-hifi, je m’assois bien sagement, le plus calmement possible dans mon humble canapé. Je ferme les yeux et entends la basse qui démarre puis la voix feutré de Mark Knopfler. Tout va mieux soudainement, j’ai l’impression de m’enfoncer dans leur Sofa... Re-ouais… !

 

 

 

 

2 mai 2020

Le Masque

 

Chers amis, pour ce défi Vidéo,

Je n’ai pas apporté le pastis, les glaçons et l’eau

Pour vous proposer un énième apéro visio.

 

Non, j’ai préféré vous lire de Valéry Larbaud

Un court poème* qui me colle à la peau

Au menton, à la bouche et aux naseaux.

 

Le voici, confidentiel et confiné, en vidéo :

 

Je ne dirais pas que Valéry Larbaud est un

poète visionnaire, non, pour moi, les vrais visonnaires -

qui l’eut alors cru - ce sont EUX !


*Vous pouvez retrouver le texte et la mise en chanson de ce poème ici

 

31 décembre 2019

Hotel Riviera

 

Te souviens-tu Pollux
De cet hôtel de luxe
Dans lequel tu m'as dit :
''Le petit Castor est mort.''

On y cachait alors nos vies
A babord comme à tribord
Afin qu'aucun œil ne nous vit
Y dépérir sans le moindre effort.

On voulait s'échouer sur les îles
Explorer les mers avec le calypso de Cousteau
On se sentait alors si forts et assez agiles
Pour fendre l'air et marcher sur les eaux.

Mais au lieu de cela, on restait enfermé
On laissait passer les nuits à fumer
Vidant nos cartouches psychotropes
Au petit matin, ne restait plus que six clopes

Bienvenue à l'Hôtel Riviera
Aux mille chambres spacieuses
Aux mines déconfites, faussement radieuses
Bienvenue à l'Hôtel Riviera
C'est juste un endroit
Que jamais tu ne quitteras

Te souviens-tu Pollux
De cet hôtel de luxe
Devant lequel avec brio
Tu avais garé ton immense Clio

On y cachait alors nos vies
A l'abri des cris et des sirènes
Afin qu'aucun œil ne nous vit
Y défaire nos pelotes de laine.

Les lumières fortes nous éblouissaient
Faisant danser les ombres sur nos corps
Les lettres mortes que l'on envoyait
Comme jetées à la mer au-dehors

Tu voyais depuis les étoiles
31 Ulysse refléter sur la toile
De ton matelas, tel une voile
Qui t'emportait vers l'étale fatal.

Bienvenue à l' Hôtel Riviera
Aux mille chambres spacieuses
Aux mines déconfites, faussement radieuses
Bienvenue à l' Hôtel Riviera
C'est juste un endroit
Que jamais tu ne quitteras


Te souviens-tu Pollux
De cet hôtel de luxe
Aux suites comme des cabines
Par les hublots, du chant des sardines,

Des images flashes et flasques
Qui, Sur nos visages dessinaient des masques
Défilant sur les écrans des télé-maque
Nous laissant flyer vers l'Ithaque

Ouais... Te souviens-tu Pollux
De cet hôtel de luxe
Aux plafonds miroitant
Et de son champagne rosissant

De ses chambres avec vue
De tout ce temps perdu
Dans ses couloirs qui n'en finissent plus
A ne trouver que des sorties sans issue

 

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19 janvier 2018

Incipit

 

 

Galerie

 

Voici une sélection d'incipit de la rentrée littéraire qui m'ont bien plu.

Parmi cette sélection, deux incipit de deux courts textes de Sebarjo se sont glissés. Sauriez-vous les retrouver ?

Ainsi que celui du dernier roman de : Olivier Adam, Vincent Almendros, Philippe Jaenada, Amélie Nothomb, Véronique Olmi, Yves Ravey, Tanguy Viel, Eric Vuillard, Alice Zeniter ?

Bonne chance !

 

« Quelle malchance ! s’écria Claude. »

Je n’aurais pas mieux dit. J’ai quitté le périphérique depuis vingt secondes, léger, enthousiaste, excité comme un marmot à l’idée de ce que je vais chercher à cinq cents kilomètres de Paris, ce samedi 15 octobre, et je suis à peine entré sous le tunnel sale de l’embranchement vers l’autoroute, après la porte d’Italie, qu’un voyant rouge s’allume sur le tableau de bord de la Meriva que j’ai louée ce matin.

 

Marie aimait son prénom. Moins banal qu'on ne le croyait, il la comblait.

 

J’avais été, jusque-là, un homme sans histoire. Peut-être parce que j’étais né dans un village isolé, au milieu de rien. Car c’était ça, Saint-Fourneau, un trou perdu. Y revenir m’avait toujours paru compliqué. Il faut dire que ma mère, elle, y vivait encore.

 

Ce matin-là, il n'était pas utile que je me regarde dans une glace pour savoir quelle tête j'avais.

 

Depuis quelques années, Naïma expérimente un nouveau type de détresse : celui qui vient désormais de façon systématique avec les gueules de bois.

 

Elle ne sait pas comment elle s'appelle. Elle ne sait pas en quelle langue sont ses rêves.

 

Lorsque j'ai lu ''Quand j'avais cinq ans je m'ai tué'', j'avais quatre fois cinq ans. Et je suis toujours vivant.

 

Le soleil est un astre froid. Son cœur, des épines de glace. Sa lumière, sans pardon. En février, les arbres sont morts, la rivière pétrifiée, comme si la source ne vomissait plus d’eau et que la mer ne pouvait en avaler davantage.

 

Ce matin, après deux mois de sécheresse ininterrompue, je me suis réveillée sous des nuages noirs.

 

Tout ici succombe à l'inclinaison. Les tuiles orange coulent en cascades, ruissellent des ruelles, se suspendent aux abords des belvédères, puis replongent vers le fleuve.

 

Sur aucune mer du monde, même aussi près d’une côte, un homme n’aime se retrouver dans l’eau tout habillé – la surprise que c’est pour le corps de changer subitement d’élément, quand l’instant d’avant le même homme aussi bien bavardait sur le banc d’un bateau, à préparer ses lignes sur le balcon arrière, et puis l’instant d’après, voilà, un autre monde, les litres d’eau salée, le froid qui engourdit et jusqu’au poids des vêtements qui empêche de nager.

 

Il pleuvait. L’eau s’écoulait du toit en tôle sur la terrasse de l’école, couvrait le chant des enfants durant la pause, et s’infiltrait sous la porte.

 

6 décembre 2017

Enfer et damnation au Paradis sur terre

 

Pas de billet spécial en hommage à Johnny...

Mais voici un billet

écrit il y a presque 6 ans

que je republie aujourd'hui :

 

 

 

johnny_hallyday_theatre_edouard_vii

 

Ce soir-là, j'étais assis paisiblement dans mon salon au coin du feu – comme un bellâtre auprès de son âtre joli - car le froid tourbillonnant de l'automne arrivait enfin en cette fin d'octobre. Je feuilletais une revue et lisais quelques articles sur l'actualité théâtrale.

Quelle ne fut pas ma surprise d'y croiser le nom de Johnny Hallyday ! Me serais-je trompé de chroniques ??? Je ne lisais pourtant pas une revue people et encore moins un vieux Salut les copains...

Non. Johnny qui chantait alors, il y a déjà presque trois décennies, Quelque chose de Tennessee, jouait dans une pièce de ce Monsieur Williams. Il fallait croire que lui-même avait aussi un petit quelque chose de Tennessee...

Ma curiosité fut piquée à vif, comme l'hêtre qui brûlait en face de moi le fût par une belle flamme... C'était comme si on avait allumé le feu soudain. Moi qui n'écoutais plus Johnny depuis Noir c'est noir, c'était plutôt une sensation assez étrange.

Certes, la critique n'était pas très bonne... Néanmoins, je ne pus m'empêcher de me rendre, dès le lendemain au théâtre Edouard VII, pour assister à ce spectacle. A mon grand désespoir, je ne pus réserver une place que pour une représentation qui aurait lieu dans deux semaines seulement.

La pièce avait un succès fou, c'était salle comble chaque soir. Complet. D'ailleurs, je n'avais jamais vu autant de blousons noirs faire la queue dans un théâtre aussi classique. Y'a bien eu Renaud à Bobino (il disait qu'on l'aurait pas mais on l'a eu... !) mais là, c'est Edouard VII, l'antre de Guitry. La place forte du Théâtre bourgeois et gentilhomme, des cocottes entretenues et des cocus sous-entendus...

Je passais quinze jours languissants. Pour patienter, j'écoutais Le pénitencier quarante-cinq fois par jour. Ca tournait en rond. J'étais comme un prisonnier dans sa cellule grise, comme un autre que moi-même.

Le grand soir finit par arriver. Et moi aussi. Une demi-heure en avance. Du haut des colonnes qui soutenaient le théâtre Edouard VII me contemplaient ces lettres lumineuses rouge vif :

 

UN PARADIS SUR TERRE

 

Elles s'affichaient dans la nuit parisienne un peu humide et me narguaient, me faisant un peu plus trépigner d'impatience.

Enfin, je pus m'installer. Un peu en avance. Au cinquième rang, fauteuil d'orchestre. Presque au milieu. La vue était complètement dégagée. Impeccable. La soirée s'annonçait plutôt bien. Après quelques minutes interminables, le rideau rouge vif se leva. La scène était noire. Un film défilait. Mais ils n'allaient tout de même pas nous rediffuser D'où viens-tu Johnny ? Car pour moi, la vie avait commencé depuis bien longtemps !!!

C'était une intro. C'est ça le théâtre aujourd'hui. Même chez Edouard VII...

Puis soudain, une silhouette apparut et la lumière fut. Johnny ! Il regardait la salle et j'eus l'impression qu'il me fixait, droit dans les yeux !!! Je fus comme hypnotisé. Je ressentis fortement et intérieurement la transmission de ses pensées. J'avais cette sensation étrange d'être Johnny ! Un rocker comme celui des yéyés. Ah que ça fait mal quand même ah que de devenir Johnny ! C'est comme si j'étais devenu un clone clownesque, un Sebarjohnny ! La preuve car une fois debout, je me mis à que déclamer cette chanson d'amour :

 

(Les paroles de la chanson sont ici !)

 (me contacter si vous voulez la version chantée !)

Puis j'essayais d'arracher les fauteuils qui m'entouraient comme au bon vieux temps de l'Olympia. Ce soir-là, par un phénomène étrange, je crois que j'avais quelque chose, non pas de Tennessee, mais de Johnny !

 

6 novembre 2017

Havane (rime riche mais limitée)

 

chameauxMoyenne

 

Dans cette oasis où je me pavane

Tout en repensant à ton teint have, Anne

Je regarde en fumant quelques havanes

Passer incessamment les caravanes

Qui vont traverser déserts et savanes

Ceux qui les suivent, suaves, le savent, Anne

Foutaises ! Mirages ! Bonjour la vanne :

Dans cette eau, assis, où je me pave, Anne…

 

NB : il n'y a que quatre mots dans la langue française, qui proposent une rime en -avane. Charles Baudelaire les avait inclus dans son poème Sed non satiata, dont ces deux magnifique vers :

L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane / Quand vers toi mes désirs partent en caravane

4 septembre 2017

Put in TV !

Lorsque le fils de Philippe Katerine voit Poutine à la télé, il dit :
- Oh c'est le copain à Papy !

 




Etonnant , non ???

15 juin 2017

Singin' sous the pluie

 

Am'nez zique et les biches vous ont chanté la pluie et le beau temps

au début de ce mois de juin 2017

Ouest-France_Concert_Breal_20170601_2 articles

 

Ils poursuivront leur weather Tour... à Tours !

Ce sera ce samedi 17 juin dans un lieu unique et sympathique : le court-circuit ! Alors si vous êtes aux alen-Tours, n'hésitez pas !

 

Facebook_CourtCircuit Tours_201706

 

En attendant, voici un extrait live dans lequel je chante entre autres une de mes compositions :

 

 

 

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